Pourquoi des oeuvres d’art dans un parc, pourquoi des oeuvres d’art conceptuels ? 

Pour laisser trace l’art nécessite des lieux et de l’espace. Une église, un château, un cimetière, une place publique, un parc voilà des lieux investis  depuis bien longtemps  par des réalisations plus ou moins réussies. Chaque époque, chaque mécène, chaque peintre ou sculpteur  désirent laisser aux génération suivantes un témoignage de son passage sur cette terre, de son savoir faire. L’artiste conceptuel, enfant déclaré ou non du Futurisme, un mouvement initié par P. T. Marinetti en 1909, ne fait pas exception. Le concept prime sur l’émotion, la séduction. Son but avoué ou non : vous faire réfléchir, prendre conscience.

Le méta-futurisme tente de prolonger cette approche en y incluant la vitesse, la violence et la puissance chères aux futuristes italiens, français et allemands. 

Le Mur aux Chats, l’Echappement et La Mystique Appelle la Mécanique, une réflexion d’Henry Bergson, figurent les bases, systèmes et déviances de notre société occidentale. Ces oeuvres sont une invitation au dialogue, au questionnement.

Puis viennent installés sur une ligne de mousse, l’Homme de Sumba, une île d’Indonésie, un hommage à Nietzsche via une  interprétation sculpturale d’Ainsi Parlait Zarathoustra. 

En face, un mobile se teinte du vert du gazon, des feuilles des arbres. 

Nichées au coeur de ce parc incroyable, ces oeuvres tranchent, de part les matériaux utilisés et les concepts sous-jacents, avec la végétation luxuriante et la sérénité des espaces naturels.